vendredi 2 avril 2010

La présence sur le web: Element primordial pour la valorisation du contenu Africain sur le web

Comment faire fructifier ses affaires grâce à Internet et aux Tic ?
C’est à cet exercice d’explication que l'Organisme pour la Promotion de l'Internet et du Mobile au Togo s'attellera, à travers un atelier de formation qu'il organisera à l’endroit des entrepreneurs et développeurs de contenus Togolais.
Nous devons essayer de développer Internet sur le continent et de travailler avec les développeurs pour qu’il y ait plus de contenus africains sur le Net.
C’est donc, un travail de renforcement de capacités techniques pour montrer aux développeurs comment mettre du contenu en ligne et, ensuite, déclencher un « business model » derrière ce contenu. Pour cela, il faut réunir les trois acteurs-clé que sont : les possesseurs de contenus (dont les journalistes), les entrepreneurs et les développeurs.
Il faut préparer l’environnement pour que les Africains soient présents en ligne, condition préalable pour en tirer profit. La recette consiste à être présent sur le Net, être utile à un maximum de personnes pour récolter les fruits après. Des conditions qui, pour le moment, ne sont pas réunies en Afrique. Au Sénégal, par exemple, même si la bande passante est assez développée et que le Net coûte moins cher par rapport à d’autres pays du continent, le nombre d’usagers reste faible et il y a très peu de contenus qui répondent spécifiquement à leurs besoins de tous les jours.

Etre d’abord présent sur le Net!

Pour les entrepreneurs africains, il s’agira, donc, d’atteindre les gens dans des domaines qui les intéressent directement, où ils sont prêts à payer pour utiliser un certain nombre de services. En fait, il y a plusieurs manières de gagner de l’argent à travers le web.

Le moyen le plus courant, c’est la pub en ligne. Un autre moyen très à la mode dans les pays développés, consiste à créer, en ligne, des services en partie gratuits, en partie payants. Il y a également la vente en ligne combinée avec un système de livraison.

Pour le moment, c’est uniquement avec les bannières publicitaires insérées dans les sites, un participant à l’atelier, que les développeurs locaux gagnent de l’argent « au clic ».

Il faudrait aller plus loin. Pouvoir commander de la nourriture, obtenir une adresse ou un papier administratif sur Internet, par exemple. Mais pour cela, il faut d’abord et avant tout être présent sur le Net.


Roger KPAKOTE

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